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 Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)

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Grace Rowlan
Grace Rowlan
ORIGINES : Américaine
AVATAR : (Allistair Rowlan -instance de divorce)
CRÉDITS : Médecin urgentiste
MESSAGE : 41
A KELOWNA DEPUIS : 06/07/2015

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MessageSujet: Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)    Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)  EmptyLun 6 Juil - 22:51





















 ❝ Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ?❞
Une petite citation ~



Je regardais avec envie Ailis qui dormait paisiblement dans son lit de princesse. Depuis ma mission humanitaire en Centrafrique, je ne parvenais  pas à dormir. Les images de ce que j'avais vécu hantaient toujours mon esprit : les corps baignant dans leurs sang, les coups, les tortures, la faim, la soif, le paludisme... Vers 5 heures du matin, je m'étais réveillée en hurlant, mes draps formant une camisole étroite contre mon corps moite. La maison me paraissant bien vide sans Allistair, j'avais couru une heure sur mon tapis de course, avais pris une douche, m'étais préparée pour le boulot, dressé la table pour le petit déjeuner d'Ailis, avais vérifié son sac pour la crèche puis m'étais décidée à réveiller mon petit ange. "Ma puce, réveilles toi" avais-je murmuré à son oreille. Son nez se fronça, elle s'étira avant d'ouvrir ses magnifiques yeux bleu qu'elle avait hérités de son père. A chaque sourire qu'elle m'offrait, mon coeur se réchauffait. Je n'avais jamais imaginé que devenir mère m'apporterait autant de bonheur. Je la couvrais de bisous, l'enlaçais puis l'accompagnais dans la cuisine où je déposais devant elle son petit déjeuner. Assise à table, cette dernière mangea ses tartines tranquillement tandis que je consultais mon portable pour vérifier l'état de certains patients que j'avais laissés la veille à l'hôpital de Kelowna. Mon coeur fit un bond alors que je regardais l'écran principal de mon téléphone : un message froid d'Allistair y était affiché " Qu'est ce que tu fabriques ?!!  Mary de la crèche m'a téléphoné pour me dire que tu n'avais toujours pas déposé Ailis." Oh mon dieu ! A cause du décalage horaire dû à ma dernière mission humanitaire, je n'avais pas pris conscience qu'il était déjà 8h30. Autrement dit, j'avais une demi-heure de retard.

En 30 minutes, Ailis avait terminé son petit déjeuner, je l'avais lavé, aidais à s'habiller et au passage je n'avais pas eu le temps de changer mon chemisier blanc sur lequel j'avais renversé du café. C'est décoiffé comme jamais que j'étais arrivée à la crèche, j'avais rapidement déposé un baiser sur la joue de ma fille, m'étais excusée auprès de Mary puis étais repartie dans ma voiture. Un autre message d'Allistair vint complètement anéantir ce début de journée déjà bien merdique. "Mon avocat veut que tu ramènes d'autres papiers pour le divorce. Ne les oublies pas. Merci". Pourquoi fallait-il qu'il parle toujours de notre divorce ? Ma vie était tellement lointaine de celle que j'avais quelques années auparavant avec Allistair. Je regardais mon alliance que je n'arrivais toujours pas à enlever. Au départ, je pensais que ce n'était qu'une simple crise mais au fil du temps, Allistair prenait de plus en plus ses distances. Mon retour de Centrafrique m'avait changé, nous avait changé et nous n'avions pas réussi à maintenir notre couple à flot.

Je poussais un profond soupir, préférant ne pas penser à ses problèmes,  puis tentais de redémarrer ma voiture, en vain. Manquer plus que ça. Vroum, Vroum, VROOOOUUmm.. BANG" un nuage de fumée sortit de mon capot. Blasée j'assistais à la scène puis  posais ma tête sur mon volant désespérée. Décidément ce n'était véritablement pas ma journée...

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FONDA' MONSTRUEUSE MAIS ADORABLE
Braedan McKenzie
Braedan McKenzie
ORIGINES : Canadien et écossais de bien loin
LOVE LIFE : C'est assez compliqué.
AVATAR : Charlie Hunnam
CRÉDITS : Snatch
MESSAGE : 261
A KELOWNA DEPUIS : 16/06/2015

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MessageSujet: Re: Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)    Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)  EmptyMer 8 Juil - 6:09

Assit sur sa chaise haute, le petit blondinet me fixe alors que je prends mon café debout, appuyé sur le plan de travail. La serviette encore enroulée autour de mes hanches, je ne regarde pas l’heure ce matin puisque je commence plus tard. Je vais simplement porter Cayden à la crèche pour qu’il passe un peu de temps avec les autres enfants, car ça lui fera sans doute du bien d’être éloigné de moi ou de tout autre adulte veillant sur lui à l’habitude. Certes, j’essaie de l’emmener au parc pour qu’il rencontre d’autres enfants de son âge, mais ce n’est pas toujours gagné avec lui. Comme je travaille beaucoup, il tente de passer le plus de temps possible en ma compagnie. C’est une des raisons pour lesquelles je ne fréquente pas de femmes, d’ailleurs. Mon fils me prend tellement de temps que m’imaginer prendre une de mes journées de congé pour la passer avec une demoiselle me paraît presque impensable. Je l’observe qui joue avec ses céréales plus qu’il ne les mange, jetant un regard de temps à autres aux images dans le journal. Je ne suis pas un très grand lecteur de nouvelles, pour être franc ce genre de trucs me déprime au plus haut point et je préfère les éviter pour la peste. Je regarde un peu le sport, et parfois pour rire je m’éclate à analyser l’horoscope, bien qu’il est plutôt rare que les astrologues aient raison dans mon cas. Mon fils me regarde bientôt, ayant terminé son petit déjeuner mais il ne parle pas, sans doute qu’il attend que je me bouge pour venir le délivrer de son siège. « T’as terminé ton repas? » Il hoche la tête en signe affirmatif et je dépose mon café presque terminé, m’approchant de la table et délivrant le bambin qui semble plutôt content de rejoindre la terre ferme. « Est-ce que tu as besoin d’aide pour te changer? » Il me fait signe que non en hochant vivement de la tête, et je lui fais confiance. Enfin, tout est relatif, c’est tout de même mon fils. « Je te donne dix minutes. » Il court jusqu’à sa chambre où ses vêtements du jour sont déjà placés sur le fauteuil dans le coin de la pièce. Un petit rituel avant d’aller dormir, je prépare toujours ses vêtements pour le lendemain, évitant ainsi des dizaines de minutes d’hésitation entre le t-shirt vert avec le logo de dinosaure ou celui rouge avec Flash McQueen le matin. Une fois certain qu’il est bien dans sa chambre à se changer, je me dirige moi-même vers la mienne, laissant tomber la serviette sur le plancher de bois une fois le seuil de la porte franchi. Pour ma part, le choix de la tenue vestimentaire est franchement moins complexe. Un vieux t-shirt gris usé ainsi qu’une paire de jeans, et le tour est joué. Je passe une main dans mes cheveux longs encore humides, puis sors de la pièce pour retourner à la cuisine, constatant que le garçonnet n’y est pas. Je hausse les sourcils et me dirige vers sa chambre, frappant à la porte. « Minuuute papa! » Je soupire, un peu ennuyé. Je suis plutôt patient, mais je ne veux pas non plus être en retard au travail. « Dépêche-toi, Cay, papa va être en retard, et il devra finir plus tard ce soir… » Mon patron ne râle pas trop quand j’arrive avec un peu de retard, en général il me propose de terminer mon boulot le soir, après mon quart normal. Ça ne me plaît pas vraiment, mais bon, il faut bien payer les factures après tout. La poignée tourne et le petit bonhomme blond apparaît devant moi. Je lui adresse un sourire tendre et le prends dans mes bras, déposant un baiser sur sa joue. « Allez, ce sera pas si mal, tu vas aller voir tes potes au jardin d’enfants. » Il ne dit rien, je sais bien qu’il ne raffole pas de la crèche mais je n’ai pas le choix de toute façon. Une fois son sac d’effets personnels attrapé, nous nous dirigeons finalement vers la voiture puis vers le jardin d’enfants.

À mon arrivée, je vois au regard de la responsable que je suis plutôt en retard et qu’elle a déjà commencé ses activités. Je hausse les épaules, murmurant des excuses un peu plates, pour tout dire je ne me sens pas vraiment coupable, ce n’est pas comme s’il allait à l’école après tout. Un dernier baiser et un énorme câlin, puis je passe la porte de la crèche avec un petit pincement au cœur comme à chaque fois. Qui aurait cru que je me serais autant attaché à un gamin, moi qui n’en voulais même pas en premier lieu. Alors que je me dirige vers le parking, je vois un écran de fumée noir s’échapper du capot d’une voiture, et alors que je m’avance tranquillement, j’aperçois une dame dans celle-ci, la tête appuyée contre son volant. Je tente de retenir mon sourire, mais n’arrive finalement pas à me contenir. Lui adressant un sourire sympathique, je me penche au niveau de la fenêtre, posant ma main sur le haut de la portière. « Est-ce que je peux vous aider? Ça semble pas être votre journée… » Mon ton est un peu moqueur, mais je ne me doute absolument pas de la véracité de mes propos. À vrai dire, je pense plutôt à l’état de la voiture, qui semble plutôt amochée d’après les premiers constats.
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Grace Rowlan
Grace Rowlan
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MessageSujet: Re: Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)    Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)  EmptyVen 10 Juil - 11:25





















 ❝ Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ?❞
Une petite citation ~



Toc, Toc, Toc. Le bruit de quelqu’un frappant la fenêtre de mon véhicule me fit tellement sursauter que j’eus un mouvement brusque faisant klaxonner ce dernier. En tournant ma tête, je découvrais un homme blond, visiblement hilare. « Est-ce que je peux vous aider ? Ca semble pas être votre journée » « Vous n’avez pas idée, répondis-je en soupirant ». Je sortis du véhicule me trouvant nez à nez avec cet inconnu aux yeux bleu. Il ressemblait à un Viking avec sa musculature et sa taille impressionnante de telle sort que j’avais l’impression d’être un Minimoys à ses côtés. Je souris timidement, atrocement gênée par la situation. « Est-ce que par hasard vous connaîtriez le numéro d’un garagiste ? Ou d’une dépanneuse ? Je suis nouvelle à Kelowna et la mécanique…Ce n’est pas vraiment mon truc ». Généralement c’était Allistair qui s’occupait des voitures ou si la mienne tombait en panne, je m’en rachetais une illico.

Miracle ! Le Viking était garagiste ! Combien de chance avais-je de tomber sur un garagiste alors que ma voiture venait de tomber en panne ? Il contourna la voiture et se dirigea vers le capot qu’il souleva. Une fumée épaisse s’éleva et j’observais cet individu analysait les pièces de mon véhicule une à une. Pour ma part, c’était du chinois. Je pouvais faire battre le cœur d’un être humain à mains nues mais réparer un moteur était au-dessus de mes forces. « Ne vous dérangez pas, si vous avez quelque chose de prévu, le prévins-je alors que je le voyais remonter ses manches». Il ne sembla pas m’écouter, rectifia quelques branchements et me demanda de redémarrer le moteur. Vroum, VROUm,VROUUMM…Un soulagement intense m’envahit. Ce Viking avait des mains en or. « Je ne sais pas comment vous remercier, lui dis-je en lui tendant des lingettes pour qu’il nettoie ses mains pleines de cambouis. Si ma voiture m’avait lâchée, je crois que j’aurais littéralement craqué ! » Marre de cette journée de merde, voilà la signification de mes propos. Mes cauchemars à répétition m’empêchant de dormir, Un avertissement à la crèche, mon café renversait sur mon chemisier, Allistair qui m’harcelait pour le divorce et maintenant la voiture. Cela faisait peut-être un peu beaucoup alors qu’il n’était que 9heures. « Je peux vous payer un café ? Vous pourrez me dire combien je vous dois » Avec tout ça je n’avais même pas eu le temps de prendre un petit déj. Il fallait avouer que depuis qu’Allistair était parti, je n’avais plus personne sur le dos pour me forçait à manger. « Dîtes oui, s’il vous plaît ». Ma voix fut plus désespérée que je l’imaginais. Entre le travail, le sport et Ailis, je manquais cruellement de vie sociale. Depuis mon retour en Centrafrique, après ma longue hospitalisation et mon retour à la maison, je n’avais pas eu le temps de faire de véritable connaissance à Kelowna. De plus, j’étais un peu une handicapée sociale lorsqu’il s’agissait d’aller vers les autres. Avec mon visage de marbre, la plupart des personnes pensait que j’étais hautaine. Or, cela cachait seulement une profonde timidité.  La preuve, cela faisait 6 mois que je travaillais dans le service des urgences et personne ne m’adressait la parole. Heureusement qu’Alexys était là…Décidée à prendre sur moi et à  me forcer à me montrer plus sociale, j’espérais que ce Viking accepterait mon invitation…



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MessageSujet: Re: Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)    Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)  EmptyJeu 16 Juil - 2:54


La jeune femme semble plutôt surprise que je frappe à sa fenêtre, on le serait à moins, et klaxonne brusquement, me faisant reculer instinctivement. J’éclate tout de même de rire, la situation est pour le moins spéciale. Je lui propose de l’aide, soulignant que ça ne semble pas être sa journée, et elle me confirme qu’effectivement, ce n’est pas du tout sa journée, mentionnant que je n’en ai aucune idée. Mon sourire se fait compatissant et elle sort finalement de sa voiture, me laissant jeter un coup d’œil à celle-ci. Ça ne semble pas très grave, lorsque j’ouvre le capot. Elle me demande si je connais le numéro d’un garagiste, ou celui d’une dépanneuse, et je me retiens de pouffer de rire, me contentant de sourire poliment en continuant d’observer la carcasse de l’automobile, cherchant le problème. « Oh, ne vous inquiétez pas, vous en avez un juste en face de vous. Donnez-moi quelques minutes, je vais régler votre problème et elle sera comme neuve. » Je lève les yeux vers elle et lui souris gentiment. Je baisse à nouveau les yeux vers la voiture, et une épaisse fumée noire s’échappe de celle-ci. Je recule un peu par réflexe, puis attends qu’elle se disperse. La jeune femme m’explique alors que je peux très bien partir si j’ai autre chose à faire. Il est vrai que je risque d’être en retard au boulot, mais en même temps, n’est-ce pas mon travail, de réparer des voitures? On me pardonnera certainement un petit retard s’il s’agissait d’une urgence, tel que par exemple aider une pauvre dame coincée dans le parking du jardin d’enfants. Après avoir bidouillé quelques fils qui étaient en fait déconnectés, je lève à nouveau mes yeux clairs vers la jeune femme et lui demande d’aller tourner la clé dans le contact, ce qu’elle fait sans protestation. En même temps, je l’aurais bien mal vue protester, si elle voulait ravoir sa voiture en bon état. Comme je m’y attendais, un vrombissement se fait entendre, et une expression de soulagement s’affiche sur le visage de la jeune femme, ce qui me fait sourire légèrement. Après tout, si je pouvais lui enlever un poids de sur les épaules pour sa journée qui ne semblait pas être la meilleure, c’était déjà plutôt bien. Elle me tend des lingettes pour enfant alors que par réflexe, je m’apprêtais à essuyer mes mains sur mon jeans. Décrassant mes doigts tachés de cambouis, je baisse timidement les yeux alors qu’elle me lance qu’elle ne sait pas comment me remercier. Je hausse les épaules modestement. « Oh, mais ça m’a fait plaisir, je faisais juste mon travail… Et puis je passais par-là de toute façon. » Je souris timidement, après tout c’est vrai, je ne faisais que mon boulot. Bien sûr, certains l’auraient laissée se débrouiller et lui auraient dit de se rendre au garage le plus près, mais ce n’est pas du tout mon genre. Je suis plutôt le bon gars de service, celui qui va toujours être là pour aider les gens, même ceux qu’il ne connaît pas. Certains en profitent un peu, d’ailleurs, mais on ne peut pas vraiment leur en vouloir, après tout

Je me perds dans mes pensées en songeant à mon patron qui va sans doute me remettre sous le nez que je suis en retard, et quelle excuse je devrai lui servir cette fois. Je suis ramené à la réalité par la jeune femme qui me propose un café. Hein, quoi? Un café? Je rougis un peu, je me verrais mal refuser, après tout ce serait impoli. Et puis, elle semble plutôt déterminée à m’inviter. Elle mentionne que je pourrais lui dire combien elle me doit. J’enfouis mes mains dans les poches de mon jeans et hausse les épaules. « C’était vraiment rien, je vais quand même pas vous charger pour ça… » Et elle insiste pour le café, ce qui me fait sourire doucement. Elle semble avoir eu un mauvais départ pour sa journée, et bien que je ne la connaisse absolument pas, je me dis que ça ne pourra pas me faire de mal. Ça ne sera pas la première fois où j’accepterai de discuter avec une parfaite inconnue après tout. « Je suppose qu’un café sera un tarif bien assez généreux pour les deux minutes de travail sur votre voiture. Vous voulez aller où? » Je lui pointe la sortie du parking, connaissant Kelowna par cœur il ne sera pas bien difficile pour moi de nous trouver un café où aller nous installer. « Si vous voulez on peut marcher, il y a un café pas trop mal à environ cinq minutes de marche. Et en plus, ils font les meilleures pâtisseries du coin! » Je lui adresse un sourire franc, cherchant à la faire sourire elle aussi. Elle semble plutôt tendue, et je suis plutôt intrigué de savoir ce qui ne va pas avec elle, bien que ça ne me regarde absolument pas.
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MessageSujet: Re: Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)    Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ? (PV : Braedan)  EmptyVen 17 Juil - 16:32





















 ❝ Liras tu la tristesse au fond de mes yeux ?❞
Une petite citation ~



« Si vous voulez on peut marcher, il y a un café pas trop mal à environ cinq minutes de marche. Et en plus, ils font les meilleures pâtisseries du coin! ». Une vague de soulagement m’envahit tandis qu’il acceptait ma proposition. « Ca me convient parfaitement, répondis-je en lui souriant timidement. Au fait, je m’appelle Grace. » Et lui c’était Braedan. Prénom qui sonnait étrangement écossais.

Il m’emmena dans un petit café où  l’ambiance était très familial. Des pâtisseries gargantuesques ornaient une vitrine parfaitement propre. Le commerçant faisait plusieurs types de café, thé et boissons en tout genre. Hésitante, je commandais un jus d’orange pressé, un café noir et une pomme en guise de petit déjeuner. Me rappelant que j’avais un rendez-vous chez ma nutritionniste dans la semaine suivante, je me forçais à prendre un brownie au chocolat. Depuis mon retour en Centrafrique, je peinais à reprendre du poids étant largement en dessous des courbes à cause du paludisme qui avait épuisé mes dernières ressources mais surtout en raison du manque d’alimentation dont j’avais souffert dans ce pays en guerre. A la caisse, je payais pour nous deux me sentant extrêmement redevable de la gentillesse dont avait fait preuve Breadan.  Nous nous installions à une table profitant de la vue qu’offrait la baie vitrée. Un silence gênant s’installa rapidement entre nous. Quelle idée avais-je eu d’inviter un parfait inconnu ? Déjà qu’en temps normal je n’étais pas très loquace. « C’est un peu étrange non ?  Je ne sais pas comment lancer la conversation avec un parfait inconnu…Autant commencer par  un sujet banal : Ca fait longtemps que vous vivez à Kelowna ? »

Alors qu’il allait répondre, mon téléphone sonna. « Excusez moi mais il faut que je réponde » « Bon sang Grace, tu ne regardes jamais ton téléphone ?  Je t’ai laissé 5 messages ! ». Il s’agissait d’Allistair, visiblement furieux. «  Excuses moi j’ai déposé Ailis à la crèche et je… ». « En retard ? » « Il y avait des bouchons ». Autant rester vague. « Bon, tu es chez toi ? » « Non. Je suis dans un café avec..Heu…Un ami » Gros silence à l’autre bout du fil. « Aurais-tu l’amabilité de bien vouloir regarder ta boîte mail en rentrant ? Les avocats nous ont transmis des documents pour le divorce. Sur ce, je te laisse, j’ai une réunion » « Bonne Jou… » Bip…Bip…Bip. Il avait raccroché.


Poussant un profond soupir, je glissais mon téléphone dans la poche de mon jean’s. La situation commençait à devenir de plus en plus pesante. Je regardais un jeune couple qui se tenait par la main avec de grands sourires et des regards amoureux. A quel moment Allistair et moi nous en étions éloignés ?  Une fois le coup de téléphone passait, je paraissais encore plus glaciale qu’en arrivant. Une façade pour ne pas montrer à quel point je souffrais. « Désolée ». Je baissais les yeux, fixant ma main gauche. Je portais toujours mon alliance en signe d’espoir. Pff…Ce que je pouvais être bête… « Vous voulez un conseil, Breadan, lui dis-je en relevant les yeux. Ne vous mariez jamais… ».  


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