Alexys Stevens ORIGINES : Hawaïno-canadiennes AVATAR : Classified CRÉDITS : est allée à l'école de la vie MESSAGE : 79 A KELOWNA DEPUIS : 02/07/2015
| Sujet: Let's share a cup of coffee Mer 8 Juil - 15:34 | |
| C’est toujours plus agréable de courir le matin. Les rues sont pratiquement désertes, tout est endormi. L’hiver, on assiste au lever du soleil. L’été, le soleil est déjà levé mais l’air est encore chargé de la fraîcheur de la nuit. Deux fois par semaines depuis plusieurs semaines déjà, Alexys grimpe en voiture sur les coups de six heures et quart du matin et conduit jusqu’au parc de la ville, dans le quartier Downtown. A cette heure-ci, le trafic est faible, ce qui lui permet d’y être en peu de temps. Sur place, elle retrouve Charlie, une institutrice qu’elle a eu plusieurs fois l’occasion de croiser à l’institut, mais surtout aux cours de yoga. S’étant par la suite également croisée à plusieurs reprises lors de jogging au parc, c’est tout naturellement qu’elles ont décidé de se donner rendez-vous pour courir ensemble. Lors de ces occasions, elles papotent allègrement de tout et de rien, de banalités. La blonde partage avec la brune son amour des sports extrêmes, tente de la convaincre de se joindre à elle pour un saut en parachute… Mais la brune n’en est pas encore là. Elle rit, et élude, assure qu’elle y pensera peut-être un jour, tout en doutant avoir jamais le cran suffisant. Plus délicate, Alexys discute avec Charlie de ses dernières découvertes dans le domaine du bien-être. C’est quelque chose d’abstrait qui ne parle pas à tout le monde, auquel les pragmatiques sont hermétiques, la brune n’en apprécie que plus l’ouverture d’esprit de sa compagne. L’exercice dure environ une heure, au terme de laquelle les deux femmes ont coutume d’aller boire un café. Mais pas ce matin, puisque ce matin, Charlie a un rendez-vous important, commence donc sa journée plus tôt et doit passer. Elles se saluent donc avec chaleur et l’institutrice reprend la route. De son côté, Alexys s’empare d’une serviette, essuie la sueur qui a perlé sur son front à cause de l’exercice, passe une veste sur ses épaules et se dirige tranquillement vers le vendeur de cafés ambulant qui élit domicile aux portes du parc tous les matins. Point stratégique puisque de passage obligé entre les habitations et le centre-ville. Préparant sa monnaie, elle prête distraitement attention aux quelques personnes qui la devancent dans la file jusqu’à ce que… « Oh, tiens ! Salut Kellyan ! » De derrière un homme en costume trois pièces et une femme avec de nombreux piercings et des dreadlocks, Alexys se permet un petit signe de la main assortit d’un sourire. En l’entendant le héler, l’homme devant elle se retourne et, allez savoir ce qu’il se passe dans sa tête quand son regard croise le sien, mais toujours est-il qu’il s’écarte de son passage et invite poliment la jeune femme à passer devant lui, afin de lui permettre de rejoindre le cousin de Braedan. Évidemment, Alexys commence par refuser, mais il se met à insister, aussi cède-t-elle. Quant à la femme percée, elle s’écarte également quand, après lui avoir doucement tapoté sur l’épaule, l’homme lui explique que Kellyan et Alexys se connaissent. La scène est pratiquement surréaliste. C’est ce genre de comportement beaucoup trop poli pour être anodin qui rappelle à la masseuse qu’elle n’est plus aux États-Unis mais au Canada… Elle ne se plaint pas en tous cas, puisque la manœuvre lui permet de discuter avec le garçon sans avoir besoin de hurler. Elle lui sourit et lui lance avec entrain. « Tu es tombé de ton lit ce matin ? » |
|